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Lettre de Maurice KAMTO à la femme camerounaise à l’occasion du 08 Mars 2014

Chères mamans,  femmes et filles du Cameroun, mes chères compatriotes.

Dans quelques heures, vous allez célébrer, comme à l’accoutumée, la journée internationale de la femme. C’est une journée qui vous est entièrement consacrée, un jour spécial pour mettre en exergue la lutte pour vos droits et faire entendre vos voix. Par conséquent, ce jour  ne saurait être uniquement consacré à la réjouissance; il doit également  être un moment d’intenses réflexions sur la condition de la femme.

La journée de la femme est l’occasion de  procéder à l’examen de la condition de la femme dans notre pays. Les difficultés auxquelles vous êtes confrontées sont importantes; elles pénalisent la vie de la nation.

Avec plus de 50% de la population totale, la proportion des femmes  est supérieure à celle des hommes dans notre pays.  Pourtant, les problèmes auxquels la femme camerounaise  est confrontée ne trouvent pas dans les politiques publiques les réponses idoines.  De nombreuses statistiques disponibles sont éloquentes à cet égard.

Certes, quelques efforts peuvent être relevés mais ils restent manifestement insuffisants au regard des objectifs du millénaire pour le développement qui prônent la réalisation de l’égalité des sexes à l’horizon 2015. Aussi, est-il pressant de prendre des mesures concrètes pour permettre à la femme camerounaise de faire face aux nombreuses difficultés qui entravent aussi bien sa vie familiale que professionnelle.

Il est urgent de mettre en place une politique vigoureuse de scolarisation des jeunes Camerounaises de toutes les régions du pays et d’engager un programme d’éducation populaire et élémentaire des femmes adultes non lettrées, afin de faciliter leur intégration dans la vie moderne.  Les spécificités culturelles ne doivent plus servir d’alibi pour renoncer à la mise en place d’une telle  politique. Diverses expériences à travers le continent, et notamment celles de la Tunisie et du Rwanda,  pourraient nous inspirer dans ce domaine.

L’accès des femmes à certains postes de responsabilités demeure un problème au Cameroun. Un rapport gouvernemental, initié par le ministère de la promotion de la femme et de la famille,  publié en mars 2012 était assez éloquent à ce sujet. Ce document souligne que le Cameroun ne compte aucune femme gouverneur de région. Et jusqu’à cette date, seulement 4 sous-préfets sur 360 étaient des femmes. La faible représentation du sexe féminin est également perceptible à l’Assemblée Nationale et dans le Gouvernement. Ce rapport établit que 5 postes ministériels avec portefeuille sur 31 sont occupés par les femmes, pendant que 2 femmes sur 10 sont secrétaires d’Etat. Au total, dans l’équipe gouvernementale actuelle qui comprend 60 ministres et assimilés, seulement 7 sont des femmes, soit 12%.

Par comparaison avec un pays comme le Bénin  qui compte 7 ministres femmes dans un gouvernement composé de 24 membres, ou le Rwanda où sur 88 députés, plus de la moitié des sièges est occupé par des femmes, le Cameroun doit encore réaliser d’importants efforts. Pour cela, il faudrait impulser une politique volontariste adossée sur un plus grand engagement  des femmes en politique.

Je porte une attention particulière à la situation des femmes enceintes au sein des entreprises au Cameroun. Malgré leur prise en compte dans la loi N°92/008 du 14 Août 1992 portant Code du Travail, des violations graves de leurs droits persistent. Elles sont nombreuses, les femmes qui ont perdu leur emploi à la suite d’une grossesse ou qui n’ont pas perçu de salaire pendant leur congé de maternité. Il est impératif qu’une action politique  forte soit menée pour assurer à cette catégorie particulière de femmes, le respect de leurs droits. Ces droits devraient d’ailleurs être renforcés.

Chères  compatriotes,

En dépit de toutes vos peines et souffrances, ne perdez jamais de vue que la réussite de ce pays qui nous est très cher passe par vous. Vous êtes, en effet, le socle de notre société.

J’ai une pensée particulière pour nos «bayamsellam». Celles là qui alimentent nos marchés régulièrement. Celles à qui nous devons notre alimentation quotidienne. Nuits et jours, sous le soleil et sous la pluie, elles se battent pour ravitailler nos villes. Malgré les tracasseries administratives, elles ne ménagent pas leurs efforts.

J’ai une admiration sans borne pour les femmes rurales, celles qui dans nos campagnes travaillent sans compter leur temps et sans tenir compte des intempéries  pour nourrir les familles et éduquer les enfants. Ces femmes là sont les oubliées de notre société. Il est temps que les pouvoirs publics accompagnent de façon structurelle leurs efforts. Investir sur ces  femmes là  c’est investir sur le socle même de la société.

Chères Mamans,  femmes et filles du Cameroun, chères compatriotes,

Je suis convaincu qu’ensemble un autre Cameroun est possible, un Cameroun que nous souhaitons tous de tous nos vœux fort et prospère. Votre engagement à une telle cause est décisif tant je sais qu’une fois acquise, votre confiance est définitive.

Vive la femme camerounaise.

Bonne fête des femmes.

Pr. Maurice KAMTO
Président National du MRC

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Conscience collective

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Qu’est ce qui motive la création d’une telle entreprise ?

1-       Avec le résultat que nous connaissons tous  (même les camerounais né en 2000 le savent) pour ce qui du niveau de développement du Cameroun, et que la grande responsabilité est sans aucun doute, le fait de 31 ans de règne sans partage du régime de Yaoundé actuel,  comme un de leur avait dit : « … il règne, il ne gouverne pas… ». imaginons qu’après la disparition du chef, le même système est reproduit pour les 30 prochaines années par ses créatures comme l’un deux aime à souhait, le dire au boy de l’amphi. « il nous à tous créer » ?

 

2-       Nous avons toujours dit dans les : quartiers, chambres, lits, bars,  amphis, stades, bureaux, colloques, séminaires, conférences,  médias, chantiers, etc. « on va faire comment ? » c’est ailleurs notre langage préférée et par la suite, nous ajoutons : « si on te met là-bas, tu vas aussi faire comme eux !! ».   Effectivement, cet état  de notre esprit arrange tous ceux qui règnent actuellement sur nous et nous humilient à longueur de journée. Car ils savent que nous sommes démotivés et découragé dans le processus de gestion de notre cité.  Ce constat, est le même dans nos entreprises privées, en analysant de près, nous affirmons que cet état d’esprit existe et est de plus en plus encré dans la perception de la gestion chez  bon nombre d’employés.

 

3-       Toutes les interventions étrangères dans nos pays Africain, ont pour seul but : satisfaire les intérêts étrangers. Ainsi ne nous leurrons pas, la communauté internationale ne viendra jamais à notre secours, pour nous aider à progresser.  Elle date au moins de 50ans l’aide au développement de la CI  en Afrique. Quel pays africain est développé aujourd’hui grâce à l’aide ? AUCUN. Dont, notre développement repose d’abord sur nous, ensuite sur nous et toujours sur nous. Tout autre aide, ne vient qu’en complément.

De ces constats précédents, la Famille des Libres Penseurs du Cameroun  (FALPECA) propose de créer une entreprise pourvoyeuse d’emploi à des millions de camerounais selon les étapes suivantes.

Raison sociale : La Camerounaise de la Conscience Collective  «LA. C.C.C »

La politique générale : LA C.C.C. doit travailler pour que la participation active des camerounais (e) à la chose politique soit l’engagement de tous à la gestion de la cité, quelque soit le niveau ou le rang social qu’il occupe. « Le Cameroun nous appartient tous et nul n’est plus patriote que l’autre ». Même n’étant pas gestionnaire directe de la cité, nous sommes membre de la communauté de gestion à ce titre, nous pouvons et devons influencer positivement, ceux qui gèrent même contre leur avis, par nos actions citoyennes et républicaines chaque jour de notre vie.

Localisation : Entreprise qui doit être situé dans le cœur et l’esprit des camerounais.

Objet social : Contribuer à l’éveil politique de la jeunesse camerounaise et même les moins jeunes comme acteur  et « non spectateur »  du changement actuel et à venir. Ceci doit, absolument passer par une entreprise politique qui produit pour un marché dont  la stratégie repose sur :

Produit : APCD (Action  Politique pour un Cameroun qui doit se Développer).

Prix : Nos ancêtres combattants et d’autres libres penseurs ont déjà payé le plus élevé et d’ailleurs la voix la plus autorisé de ce pays avait déjà déclaré un jour, je cite : « nous n’avons plus besoin d’entrer au maquis pour exprimer nos opinions ». Mais n’oublions pas que ce propos  est  du dilatoire pour distraire la communauté internationale, car sur le terrain au Cameroun, il y’a toujours un prix à payé pour exprimer ses opinions.

Publicité : Notre support média « c’est de bouche à oreille » basé sur la stratégie de communication suivante : informer et  faire informer tous nos quatre voisins du quartier les plus proches à savoir : celui : d’en face, de derrière, de gauche et de droite. De la nécessité d’un engagement ferme en politique pour un changement vraie à tous les niveaux de notre société (culture, justice, liberté, transport, social, droit de l’homme, politique,  emploi, industrie, tourisme, commerce, technologie, communication, sport, économie, éducation, sécurité, forêts et savane, environnement, santé, relation internationale, artisanat, recherche scientifique et développement, agriculture, élevage, pêche, exploitation minière, service social, service civique et républicain, solidarité nationale, service communautaire, grand travaux, planification nationale, diaspora camerounaise, loisir,  bayam sallam, distinction et reconnaissance nationale,   etc.)

Distribution : c’est la stratégie intensive qui doit être utilisé, car nous devons toucher un réseau qui comprend les jeunes, les moins jeunes, les personnes vivant avec un handicap de l’intérieur et de l’extérieur du Cameroun.

Ce projet est proposé à l’ensemble de la Famille des Libres Penseurs du Cameroun (FALPECA), pour une étude de faisabilité plus approfondie sur le terrain.

Adresse utile : MOUVEMENT POUR LA RENAISSANCE DU CAMEROUN

Votre camarade et frère d’armes

ASLAM DJIODA LUCIANO

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